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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 00:33

 


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Vous pouvez découvrir depuis le sept mars voir le six (avant première), un planet opéra nommé JOHN CARTER. Ce blockbuster de ce début d’année est réalisé par Andrew Stanton, connu comme réalisateur sur l’excellent WALL-E, ainsi que pour ses participations scénaristiques dans de nombreux films d’animation. JOHN CARTER est simplement l’adaptation d’une œuvre phare de la SF, publié en 1917 par Edgar Rice Burroughs où l’on plonge directement sur mars, pour suivre les aventures d’un homme qui se retrouve inexplicablement sur celle ci. Par la suite il se retrouve au cœur d’un conflit où il devra choisir son camp afin d’éviter le pire.

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Déjà très contesté ou au contraire adulé, les avis sont très partagés sur la toile. Alors que dire ? Tout d’abord il sera certainement traité de plagia de par certaines scènes sinon son atmosphère, comparé à des grosses pointures de la SF, STAR WARS, AVATAR etc. Cependant Georges Lucas ou même James Cameron n’ont jamais renié leurs sources d’inspirations premières qui est bien sur le récit de Burroughs. Néanmoins, peut-on parler de déjà vu si le film lui-même résulte d’une influence à de nombreux succès cinématographiques, sachant que les fans s’attardent à dire qu’Andrew Stanton est resté fidèle à la trame originale. Bon, je ne vais pas épiloguer sur ce genre de débat, pour l’heure j’avais peur de tomber sur une ambiance enfantine car Mickey est à la production. Bien qu’il soit orienté tout public, il n’est pas nié, une véritable sensation de fresque héroïque s’en dégage malgré la perception de « déjà vu » et ça n'empèche pas John Carter de latter des martiens. On retrouve plusieurs ethnies très charismatiques emprunt à la culture tribale, les effets spéciaux sont époustouflants, on sent que le mec a effectué un stage dans l’animation. Les décors vous transportent littéralement avec des silhouettes rocheuses détaillées, tout un bestiaire reste très bien modelé offrant une ambition réelle. Mr Stanton reprend les ficèles des studios Pixar, c'est-à-dire l’humour simpliste et des personnages attachants. Le casting n’est pas exceptionnel mais le héros interprété par Taylor Kitsch reste correct sans mimiques désagréables ni humour à la con, c’est si rare ! Il surpasse amplement son pauvre rôle de Gambit dans X MEN ORIGINS : WOLVERINE. Willem Dafoe est de la partie aussi, pour un rôle avec capteurs sensoriels, dans la peau d’un extra terrestre à quatre bras. Là ou selon moi ça se casse la gueule c’est au niveau de l’action, en dépit de très bonnes scènes parfois bien ficelées la baston finale est vraiment radine. Certains ralentis sont infâmes, la mise en scène par moment manque de panache. La BO ne provoque pas forcement cet esprit d'aventure qu'il devrait divulguer et l’on se perd dans des intrigues de second plan non élucidées (normal une suite se prépare). Par ailleurs l'intrigue de départ ne démarre pas tout de suite puisque l’on débute en Angleterre puis aux Etats Unis et cela est un peu long. Cela dit en passant on y retrouve Bryan Cranston dans un petit rôle de  confédéré. Il est franchement méconnaissable avec une perruque blonde. Pour en revenir, on y retrouve tous les codes du genre cependant l'originalité n'est pas présente ainsi il n'arrive pas à se demarquer. Pour autant le final bénéficie d’un vrai twist.  Son côté naphtaline kitchissime qui se dégage dans les costumes, faisant pensé à un vieux serial des années 30 (mais dans le bon sens du terme), l’ambiance guerrière, la simplicité des vaisseaux est franchement appréciable. John Carter est loin d’être un bide complet, au contraire, il sera vous captiver et il remplit amplement son statut de grand divertissement mais on sent une ambition non atteinte. Il ne faut pas en vouloir au réal qui est à son premier film live et pour un début il ne s’en tire pas trop mal. Chose exceptionnelle, la communication autour du film est passé quasi inaperçu, alors loin de moi l'idée de vous inciter à le visionner, mais il mérite le coup d’œil ne serait ce que pour son genre. Le planet opera ne court pas les rues dans le septième art faute de gros budgets. Disney a peut être joué cette fois ci sur un pari trop risqué en essayant de dépoussiérer une oeuvre fonfamental de la SF qui fut source de brevage à enormement de film le rendant amical voir sympathique mais pas plus.

 

Ma Note :

 

Sans f

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 14:18

 

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Bonjour à tous, c’est avec du retard que l’on vous souhaite une très bonne année 2012. Pour notre grand retour je vous propose un film de SF anglais « Attack the block ». C’est Joe Cornish présent en temps qu’acteur dans l’excellent Hot Fuzz qui cette fois ci se retrouve derrière la camera, et je vous rassure, pour notre plus grand bien. Attack the block nous transporte dans une banlieue de Londres, où une bande de jeunes va devoir défendre leur quartier d’une invasion Alien.

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Passé totalement inaperçu et certainement squizé par super 8 qui propose un thème à peu près similaire mais dont le rendu est diffèrent, ce film possède une capacité artistique indéniable. Joe Cornish signe ici un véritable film de genre, fiable par la qualité de ses acteurs qui vont donner du pep à un scénario basique. J'annonce son penchant série B est totalement assumé. Nos jeunes banlieusards sont très attachants avec des personnalités recherchées, c’est eux qui donne la véritable originalité du film car ils sont prêt à défendre leur quartier d’une invasion extra terrestre par leurs propre moyen (katana, batte de baseball, pétards, fusés) mais ils gardent tout de même leurs âmes d’ados et la peur de leurs parents.  Mention spéciale pour Jhon Boyega, incarnant une petite frappe nommé Moses avec l’interprétation d’un rôle charismatique et d’une pertinence à toutes épreuves. Même si l’histoire peut paraitre faiblarde (encore des aliens qui attaquent la terre) l’action reste omniprésente à chaque minute, pas le temps de s’emmerder grâce à un rythme constant fournit par  des concours de circonstances et des protagonistes nombreux venant alimenter le contenu (le caïd du quartier, un jeune drogué fils à papa, une infirmièer qui s'est fait braquer et j'en passe). Certes celui-ci reste violent et certain seront sur leur garde, encore des gosses qui s’adonnent à de l'agressivité, justement c’est cette confrontation entre jeunes et extraterrestres qui insuffle la force du récit, ponctuer de dialogues pseudo gangsta et un humour tranchant, bien que très anglais. L’œuvre est gore avec des entités représentées de manière simpliste mais crédibles (allures de gorilles poilus avec des crocs fluorescents) faisant planer un côté mystérieux et angoissant, Il faut avouer que les effets spéciaux sont modestes mais extrêmement réalistes. Par ailleurs, tout cet ensemble se démarque  par le lieu où se déroulent les évènements, il est très rare de retrouver un film de SF à Londres. On remarque également l’inspiration et l’hommage à la SF des années 70-80 que le réalisateur a put insuffler et dont il est un inconditionnel. Bien que simpliste, ce film possède tout de même de la réflexion, et oui cela peut surprendre! On y aborde des thèmes tel que les conséquences de la violence, l’esprit de communauté, la défense d’un territoire, la génération. On y découvre des jeunes avec un bon fond quoique désœuvrés, et qui pour bien faire souhaite ressembler à leurs ainés. Bref vous l’aurez compris « Attack the block » est une véritable tuerie, bien qu’il détienne une sensation de déjà vue, il se démarque grâce à sa mise en scène soignée, sa B.O. hip hop qui colle à 100%; son originalité et la puissance de ses personnages. Il ne faut pas paraitre non plus sceptique face à la duré du film, pas plus de une heure et vingt cinq minutes mais cela suffit amplement pour l’ampleur de sa sincérité. Il est fort dommage que ce film soit passé inaperçu lors de sa sorti en salle, même lors de sa sorti DVD car il gagne à être connu et reste une très belle surprise selon moi depuis Inception ou District 9 dans le domaine de la SF.

 

Ma Note :

 

Sans vbyghn

 

 

 

 


 

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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 00:40

 

affiche Clandestin 1988 1

 

Après ce film, vous ne regarderez jamais plus votre chat de la même façon... Voilà la petite phrase placardée sur le dvd français qui, je vous le rappelle, est supposée faire vendre. Mais bon, je ne fais pas cet article dans le but de pourrir ce film (se serait trop facile), mais plutôt de faire découvrir ou redécouvrir ce pur nanar qui sent bon la litière.

 

Le Clandestin BA

 

Imaginez un peu la rencontre entre la croisière s'amuse et un chat mutant dégueulasse, et vous aurez déjà une petite idée de la chose. En effet, notre clandestin n'est autre qu'un chat (ridicule) échappé d'un laboratoire de l'armée, après avoir subit des expériences génétiques. Mais ce magnifique animal est aussi accompagné d'acteurs mauvais comme des cochons, ce qui donne au film une crédibilité proche du zéro, mais qui offre une dimension comique irréprochable. Le film dans son ensemble est relativement chiant, mais le réalisateur nous offre tout de même des scènes d'horreur bien marrantes, grâce à son chat fait en gant de toilette et en poil de cul. Donc si vous avez un goût prononcé pour les séries Z toutes pourries (comme moi), je vous encourage à vous procurer ce dvd. Attention tout de même, sur Price Minister un vendeur propose le film à 40 euros, c'est un peu exagéré, personnellement je l'ai trouvé à 1 euro au cash express de ma ville, à ce prix là se serait bête de s'en priver. Mais des fois les images valent mieux que des longs discours, c'est donc pour ça que je vous laisse avec la bande annonce du bien nommé "Le Clandestin".

 

 

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 12:58

 

acheter-duke-nukem-forever-pc.jpg

 

Aprés plus de 10 ans d'attente dut à différents problèmes de développement, voila que sort enfin le tant attendu DNF. Un retour qui se devait d'étre fracassant, avec tout ce que l'on pouvait attendre de la part du king. Mais alors, le résultat finale est il à la hauteur de nos attentes ?

 

Duke-Nukem-Forever-1024x640.jpg

 

A notre grand regret, non, DNF s'avére dés les premières minutes de jeux, assez décevant. Les points négatifs : Premier point, les déplacements du king sont lents, une vague impression de patauger en comparaison avec un DN3D ou là, les déplacements étaient des plus rapides et donc offraient un meilleur confort de jeux. Deuxième point, l'histoire, bon je sais, vous me réponderez qu'on s'en branle royalement, mais un minimum de cohérence entre les niveaux ce n'est pas trop demandé je pense. Troisièmement, des temps de chargement beaucoup trop long, surtout quand le niveau dure à peine 5 minutes. Et dernièrement, les graphismes et la mise en scène sont des plus médiocres. A cotés de ça, l'esprit du Duke est bien présente, avec des répliques bien couillues et ultra fendarts. Les différentes phases de jeu sont bienvenues, comme conduire un monster truck ou encore étre réduit à la taille d'un playmobile, mais malheureusement gaché par une mauvaise maniabilité. L'intéraction avec différents objets du décor sont quand a elle excellentes, comme ramasser une merde et s'amuser à la lancer ou bon vous semblera, ou encore dessiner une bite (par exemple), écrire une injure sur un tableau ou en guise de dédicace, j'en passe et des meilleurs. Le temps de jeu est quand a lui assez consistant, ce qui est je trouve, un bon point. Pour conclure, DNF est ultra fun on retrouve avec plaisir l'esprit série B qui a fait le charme de cette série, mais décevant dans son contenu et sa jouabilité, et ne justifie en rien le temps d'attente occasionné par les développeurs.

 

Note :

 

Sans f

 


 
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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 10:36

 


giallo_argento_aff.jpg

 

Après quelques soucis juridique entre Dario Argento et Adrien Brody, voila que sort enfin l'oeuvre maudite Giallo. Et oui, au vu du déroulement désastreux du tournage et le pitoyable du résultat nous commençons à étre sceptique sur le devenir du père Argento. Réalisateur brillant des années 70, avec des oeuvres de genre culte telle que Deep Red ou Suspiria, il fut l'un des précurseurs du "giallo" avec le défunt Mario Bava. Mais alors que c'est il passé ?

 

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Déja, le choix de casting n'est pas des plus judicieux, Elsa Pataky en téte. Adrien Brody et Emmanuelle seigner nous livre une interpretation tout aussi mauvaise, je tiens à le préciser. L'autre gros problème du film, probablement le plus important, viens du scénario. Vide de sens et sans aucun enjeux dramatique ou scénaristique, l'histoire peine vraiment à convaincre. On assiste aux lamentations des deux protagonistes principaux, confronté à leurs problèmes personnel tandis que pendant ce temps là, le tueur kidnappe fille sur fille, d'ailleurs parlons en : alors que Argento s'amusait avec ses tueurs dans Ténébres ou bien Opera, en installant un climat de frayeur et d'horreur grace à des plans de caméra recherchés et intriguants, dans Giallo il nous dévoile son maniac au bout de 20 minutes, mais la c'est le drame. Essayé d'imaginer Adrien Brody affublé de prothèses en latex peint en jaune (d'ou le titre du film "giallo" qui veut dire jaune pour ce qui l'ignorerer), et sapé en hippie, je ne sais pas si vous voyez le tableau. Je pourrais vous en parler encore des heures mais bon..... ,  vous aurez tout de méme compris que Giallo est malheureusement un ratage complet à la frontière du nanar.

 

Note :

 

Sans gvtfxx

 


 
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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 10:47

 

machete

 

Bonjour à tous, malgré un retard évident j'ai tout de même décidé de toucher deux mots sur Machete de Robert Rodriguez. Je suppose qu'une présentation du bonhomme n'est pas utile, donc je vais desuite poser ma critique sur ce nouveau "Grindhouse project".

 

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Malgré le bide (outre atlantique) de Death Proof et Planet Terror, cela n'a pas empêché Rodriguez de mener à bien ce projet. Hélas mille fois hélas, le bonhomme nous fait une fois de plus une démonstration de tout ce qu'il ne faut pas faire au cinéma, nous prouvant définitivement qu'il est incompétant à peu près dans tous les domaines. Mise en scène inexistante, chorégraphie des combats médiocres (voir la baston finale), acteurs has-been j'en passe et des meilleurs. Je sais que le film à plu à pas mal de monde, mais ce n'est pas parce qu'un film s'autoproclame série B qu'il faut automatiquement le défendre (même avant sa sortie). Rodriguez et sont équipes ne font que nourrir une foi de plus un certain fantasmes de geek, proposant du sexe de la violence et du gore comme à une certaine époque, mais le problème c'est que son film est tout sauf respectable. Machete est ainsi à l'image de son réalisateur : mauvais, flémard, méprisant, fabriqué en dépits du bon sens et sans aucun amour du cinéma du genre. Le gros Steven ne rehausse même pas le niveaux, en même temps le faire apparaître 5 minutes dans tout le film cela n'aide pas.

 

Note :

 

Sans gvtfxx

 

 


 
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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 15:40

 

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Bonjour à tous, nous voilà enfin de retour après s'être un peu laissé aller durant une semaine. Donc, pour enrichir de nouveau notre blog, j'ai décidé de vous parler du nouveau Zack Snyder, Sucker Punch. Pour ma part, je ne suis pas vraiment un adepte du bonhomme et avec ce nouveau "produit", je confirme ma pensée.

Donc pour être bref , le film nous emporte dans l'imagination d'une jeune fille qui s'invente un monde de rêve pour fuire sa dure réalité. Libre de toute entrave de temps et d'espace, elle peut suivre les méandres de son esprit vagabond. Ses aventures éliminent ainsi la frontière entre la réalité et l'imaginaire.

 

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Pour sa cinquième réalisation, Snyder essaye de se la jouer intellect, avec un film faussement ingénieux (Kubrick, peut être ?). Car contrairement à ce que la bande annonce nous laissait entrevoir, le film ne raconte pas les péripéties de bimbos combattant des dragons et autre soldats nazis, mais plus précisément une histoire de viol dans un asile.... Décevant ? Oh que oui.... Car au final cette base n'est qu'un prétexte, permettant au réalisateur de se lâcher sur ces scènes d'action dont il est tant fier, rendant "son hommage" aux jeux vidéo, aux shambara, aux films de guerre, de science fiction et d'héroic fantasy. Le problème, c'est que tout ce bordel ne prend pas une seconde. Au bout d'une heure, à force de chercher le pourquoi du comment, le film devient extrêmement barbant et ça, jusqu'au twist final explicatif, plié en deux minutes montre en main. Rajouté à cela, des scènes d'action tournées à grand coup de ralenti tout pourris (tout à son honneur), qui virent au ridicule. Snyder nous bourre le cul de paille, et nous offre ainsi un lavage de cerveau en règle durant près de deux heures. J'allais oublier, notre génie cinématographique (comme certain ose l'apeller) rajoute à cela, un soit disant discour moraliste narrait par une voix off. Que dire de plus ?....  Si j'avais un conseil à vous donner, n'allez pas vous prendre la téte devant ce nanar puant et repliez vous plutôt sur Hell Driver. Certes la réalisation est bien dégueulasse, mais au moins on se marre sévère et contrairement à Snyder, Lussier ne nous prend pas pour des cons et nous offre un somptueux nanar totalement assumé.

 

Note :

 

Sans ioliuj

 

 


 
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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 14:25

 

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Salut à tous, comme vous le savez peut étre, le 06, 07 et 08 mai à lieu l'unique convention du film d'horreur en Europe, le Weekend of Horrors. Pour cette 7 éme édition, L'instant Uncut sera de la partie. A notre retour, nous vous ferons un petit résumé de ce weekend qui acceuillera entre autres Sid Haig, Derek Mears, Linda Blair etc .... et le grand George A. Romero !!! Nous essayerons également de ramener tous un tas de photos et de vidéos que nous posterons sur le blog, évidemment !

Voici une petite vidéo de l'année précédente.

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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 09:35

 

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Si vous cherchez un gentil héros qui sauve la veuve et l'orphelin, ou qui se dévoue corps et âmes à la survie de l'espèce humaine en aidant les plus défavorisés, alors Boogie n'est absolument pas fait pour vous !!! Et oui, ce personnage est probablement l'incarnation de la méchanceté et de l'immoralité de ce bas monde.  

 Mais alors qui est ce mystérieux Boogie ? Tout plein de mots peuvent le caractériser : Misogyne, Violent, Raciste, Antipathique, Phallocrate, Sadique.... et la liste est longue. Avant tous, ce grossier personnage est tiré d'une B.D argentine de Robert "El Negro" Fontanarrosa toute aussi violente et politiquement incorrect.

 

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Boogie est le meilleur tueur à gages de sa ville. Passant de contrat en contrat, notre "héros" se voit blessé dans orgueil après que Sonny Calabria, grand chef de la pègre, ait engagé le grand rival de Boogie, Blackburn. Notre brute épaisse n'en reste pas là, et compte bien prouver qu'il est le meilleur dans son domaine !

 

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Malgré ses nombreux défauts, je tiens quand méme à défendre ce film, de ce fait mon avis sera très personnel. Pour commencer, la qualité graphique ne sera pas appréciée par tout le monde, car le réalisateur joue tour à tour avec la 2D et la 3D, voir un mélange des deux. Cette combinaison nous offre certaines belles scènes, alors que d'autres beaucoup moins jolies et moins travaillées. Coté scénario, rien de bien original. Une histoire mainte fois revue et une tendance à se répéter aux bout de 30 minutes de film. Je sais, je ne donne pas l'impression de le défendre pour le moment, mais j'y arrive.... Cela étant dit, je pense que le film mérite un soutien de la part de la communauté Geek, car pour l'apprécier un temps soit peu, une certaine culture cinématographique est requise. Véritable porte étendard de tout un panthéon de la contre culture américaine des années 80, le réalisateur rend hommage à toute ces oeuvres mal vues par les biens pensant et autres cul-bénit, qui on fait notre plus grand bonheur. D'ailleurs, le personnage de Boogie est un mélange de L'inspecteur Harry et de Marv (Sin City) en beaucoup plus extrême bien sur. Pendant près 1H30 on en prend plein la gueule, on assiste à des scènes de boucherie plus violentes les unes que les autres, un humour noir féroce et un anticonformiste qui fait plaisir à voir. En gros, tout ce que l'on défend à L'instant Uncut.

Pour conclure, Boogie "El Aceitoso" est une oeuvre qui envoie tout chier avec une bonne humeur communicative, chacun y trouvera ses propres références. Je vous déconseille la version française, car le doublage de Liane Foly (oui, oui !!!) est absolument affreux.

 

Note : (personnel)

 

Sans titre - Copie

 


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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 21:48

 

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Encore du paranormal, cette foi ci proposé par Daniel Stamm. Son nom ne vous évoque rien ? C’est normal, ce n’est que le deuxième film à son effigie. En ce qui concerne le pitch, il est assez simpliste. Le révérend Neil décide de contacter des reporters pour son dernier exorcisme afin de leur prouver que tout est simple psychologie. En voulant aider Neil (jeune fille possédée), il va se retrouver face à des phénomènes inexplicables, ce qui va le remettre en question sur ses croyances perdues.

 

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L’Exorciste, en veux tu en voilas. Tous veulent l’égaler (mais à leur sauce) cependant aucun ne lui arrive à la cheville. Pour cette œuvre, on repart pour un tour de plus avec la caméra embarquée, devenue depuis un moment une tendance (depuis Blair Witch cela doit être une mode). Bref, malgré ce type de mise en scène voulant être plus ou moins live et réaliste, le film réussi à vous séduire dans un premier temps. Prônant un effet contre exorcisme, voulant ramener le rationnel au paranormal. Du moins c’est ce qu’il tente de démontrer par le biais de son personnage principal, le révérend Neil interprété par Patrick Fabien (assez convainquant). Dans un second temps, le  démarrage traine en besogne et lorsque les phénomènes débarquent, ils ont par moment un goût de déjà vu ainsi que de cliché (inutile de citer l’inspirateur principal). Vous avez bien compris, contorsions et vulgarités venant de la bouche d’une ado font bon ménage. Même avec ça, il arrive tout de même à vous tenir en éveil ne sachant plus si il s’agit réellement de diabolisme ou de troubles mentaux rencontrés par la jeune Neil. Celle-ci reste très énigmatique et troublante. Les actions prennent formes et l'on finit par y croire. Cependant à quelques minutes de la fin, renversement de situation, l’histoire se termine par un délire total abordant un sujet inconvenable bousillant le travail fourni jusqu’ici. Le film prend un goût amer et des allures de bidochon. Deux questions vous taraude l'esprit alors, Monsieur Stamm a-t-il bâclé son film ou voulait-il impressionner par de l’originalité ? La pilule a du mal à passer ! Ce mauvais rebondissement tranche le récit dans un « sans intérêt » flagrant. Dommage puisqu’il aurait put faire preuve d’amende honorable s’installant dans une sorte de para-exorciste, grâce à son sujet abordé.

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